... "Ne plus essayer de faire causer le lecteur"

Les gars, z'êtes nuls.

Seul 1/900^ème des visiteurs mérite vraiment d'être là.
Et c'est moi.

Pfff!

Cher Lecteur,

Quelque chose me taraude, me turlupine, m'obsède, me tourmente, me tracasse, me travaille, m'asticote, bref: j'ai une question à te poser.

"Que viens-tu foutre ici??"

Oh c'est pas que tu me déranges hein! Prends pas la mouche ainsi...

Bon, Moi, Personnellement, Je trouve que Mon blog est très joli, très bien présenté et d'un intérêt extrême (puisqu'il ne parle que de Moi...). Cependant, je crains que mon avis soit légèrement subjectif. 

Donc, je te demande le tien!

Tu viens ici parce que c'est bien écrit? les couleurs te plaisent? t'aimes bien l'histoire? ou alors t'aimes bien lire les ptits secrets des gens, voyeur! (je critique pas, j'aime bien aussi)

Ou encore, tu me connais et c'est encore plus savoureux, l'envers du décor, la face cachée, les failles de SuperJuju...

Une fois n'est pas coutume, je voudrais récolter pour ce post autant de commentaires que de visites...

Allez, au boulot! pour une fois, c'est moi qui vais vous lire!

M'exiler à 100 km de chez moi.
Abandonner mon emploi.
M'éloigner de toutes mes connaissances.
M'éloigner de tous mes repères.
Imposer à mes enfants un nouveau déménagement, un nouveau changement d'école.
Laisser derrière moi MA maison, à peine achetée, et tous les projets que j'avais pour elle.

Pour ne même pas, forcément, vivre avec lui: simplement, pour vivre plus près de lui.

J'ai proposé tout ça.

Oh, je comprends sa tiédeur: c'est une grosse responsabilité.

Mais pour moi non plus, ça n'est pas si facile, loin de là. J'essaie de me détacher, vivre à l'instant, ne rien voir d'autre que la simple question "veux-tu de moi"...

Parce que je sais qu'il en vaut la peine, et que SI il accepte, mes regrets, mes craintes, mes angoisses seront vite balayés dans la passion et dans l'euphorie du changement.

Mais pour le moment, où comme Soeur Anne, je ne vois rien venir... j'aurais grand besoin d'être soutenue.

Or, je suis seule à porter, à bout de bras, de toutes mes forces, ce projet un peu fou: une Vie avec Lui.

A quoi bon... il hésite, traînaille, pèse le pour, le contre, regarde le bout de son nez (facile!)... mais moi, je m'épuise.

L'optimisme ne me soutient plus. J'ai l'impression, quelque fois, de dire "ce que je dois dire", penser "ce que je dois penser", et surtout, ne pas éprouver "ce qu'il est dangereux d'éprouver".

Bon, faut dire aussi qu'on est jeudi... nous avons eu à peine une bouffée d'oxygène commun samedi passé... il est grand temps que je le touche, l'embrasse, le fagocyte...

Grand temps que Juju refasse le plein d'amour et de joie de vivre.

Parce que si, même moi, je me laisse baisser les bras et douter... nous sommes fichus!

Et on mérite mieux que ça.

Fatiguée. Moralement, je crois.

J'aurais besoin de ton soutien.

Et le serpent se mord la queue...

Inauguration du thème du même nom.

Et la première:

"Attendre d'avoir une hotte avant de refaire du pain perdu"

... pour être perdu, il était perdu: plus moyen de le voir!