• 41.

     

    C'est vraiment, vraiment très dur là.

     

    Toute nouée, au bord de la nausée, au bord des larmes, la respiration capricieuse.

     

    Le black-out, décidément, je le gère pas. Pas du tout.

     


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  • 40.

     

    Déjà *tout ce temps* depuis notre dernière rencontre.

     

    *tout ce temps* sans bisous.

     

    *tout ce temps* sans câlin.

     

    *tout ce temps* sans tendresse.

     

    Sans sexe.

    Sans chaleur humaine.

    Sans fou-rire.

     

    *tout ce temps* sans toi.

     

    Et je ne sais même pas combien de fois *tout ce temps* devront encore passer avant qu'on se revoie, peut-être.

     

    Combien de *tout ce temps* de solitude.

    C'est vraiment dur, aujourd'hui.

    Je refais la fontaine depuis tout à l'heure.

     

    Chialer en regardant "Tarzan"... j'ai honte...

     

     

    Oui, je devrais moi aussi trouver un "Barnabé" ou un "Philibert" pour réchauffer mes draps et refroidir mes ardeurs... mais comment ne pas mépriser celui qui se contenterait de si peu?

    Je suis seule, mais je ne suis pas libre.

     

    Rien n'est simple...

     


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  • 39.

     

    Mais zut à la fin!

     

    Pourquoi c'est moi qui suis "punie"???

     

    Pourquoi c'est moi qui me retrouve toute seule le samedi soir, le dimanche, les jours où il fait beau, les jours où il y a des choses à faire, aux moments où j'ai des choses à dire??

     

    Pourquoi c'est moi qui reste seule dans mon lit?

     

    Moi qui reste en friche, rageuse et inassouvie, à fantasmer sur qui, sur quoi?

     

    Toi, encore et toujours.

     

    Je me modère, me contrôle, j'attends, je t'attends, encore et toujours... de peur qu'un faux(?!!?) pas,  un seul, puisse tout anéantir.

     

    Et tout ça pour quoi? Pour être seule, partout et toujours.

     

    C'est ... injuste. Vraiment.

     


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  • 38.

     

    Aujourd'hui, décidément, tout me fait penser à toi...

     

    1) Patachon en lâche une bien bonne, quoique raide (qui a dit synonyme?) au sujet des nombreux coussins qui garnissent à présent ma tête de lit (5):

    - dis Maman, c'est pour quoi faire tous les coussins?

    - (moi, encore toute endormie) bah c'est comme ça, j'avais envie

    - ah, c'est pour tous les hommes qui viennent dans ton lit, que t'invites?

    Je tiens à préciser que Patachon vient tout juste d'avoir 4 ans, et que les seuls hommes qu'il a jamais vu dans mon lit sont son père et Vincent. Toujours est-il qu'en m'étranglant, je me disais "celle-là faut la retenir pour la raconter à Vincent" (c'est fait).

     

    2) J'ai découvert le premier "tableau de nus" de Schtroumpfette! Grandiose... quatre bonshommes à poil, clairement sexués. Détail pudique, ils n'ont pas de bras. Ils peuvent que regarder! Ah, si seulement Vincent avait été là, que je le lui montre! J'imagine déjà nos rires, commentaires et dérapages...

     

    3) V'là t-y pas que Vincent manque à Patachon... "moi je veux qu'il vienne manger avec nous"/"c'est quand qu'on le vois?"/ "pourquoi Vincent il vient plus?"...

     

    4) Ces dials msn; mes répliques sont prêtes à fuser à la moindre occasion, qui ne se présente pas. Forcément, ce n'est pas toi à l'autre bout... pire: mes répliques fusent, puis j'en ai pour un quart d'heure à expliquer le pourquoi du comment, puis encore un autre quart d'heure pour expliquer que c'était pas sensé être vexant mais comique. Evidemment, au bout de la demi-heure je commence à penser vraiment la vanne du départ... Ils me manquent, nos échanges vifs, ludiques, ironiques, où tout était permis tant que c'était présenté drôlement!

     

    5) Ma gourmandise te réclame... envie de "fin", de goûter vraiment, au lieu de gober un truc vite-fait, appuyée au plan de travail, l'assiette à la main (quand je ne me contente pas de grignotage, voire de rien)

     

    6) Ton corps... ton odeur... le grain de beauté de ta fesse... les fameux "deux poils" impertinents qui dépassent de ton pantalon... le mouvement de tes mains... J'ai passé un temps fou sous ma douche ce matin, à me remémorer tes morsures... ton souffle... Toute à toi, entre tes dents, tes mains possessives, enserrée, agrippée, étranglée, enlacée... Mmmmh... tes dents plantées dans ma nuque, ou mes épaules... marquée pour des jours, et des pensées lubriques à chaque effleurement...

     

    Bref, tu m'manques quoi! à tous niveaux...
     

    ...

     

     



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  • 37.

     

    Grrrrr!

     

    Mais c'est qu'il me manque, le con!

     

    Le Black-out?

    ... nan, ça le fera pas... déjà là je mange mon téléphone.

     

    Je me demande combien de temps je vais tenir avant de trouver une raison absolument impérative de le contacter...

     


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