Mon Amour me manque.

Pourtant, je devrais m'y faire: voila bientôt un an que nous vivons passionnément
loin de l'autre, nous voyant 24 heures par-ci, 36 par là, parfois plus, mais
jamais rassasiés...

Au début, le manque était horrible. Le manque sexuel déjà , mais bien plus que celà
, le sentiment physique d'un vide, à en perdre l'appétit, plus rien d'autre ne
parvenait à retenir longtemps mon attention, douloureuse et merveilleuse obsession...
A la même époque, il nous était impossible de passer plus de deux jours ensemble,
attachés comme nous le sommes à notre indépendance, à notre "territoire".
Mais au bienfait de la solitude succédait rapidement la faim de l'autre.

Notre relation a évolué, mûri, toujours aussi passionnelle et intense, mais
aussi plus enrichissante, plus "concrète". Nous nous sommes apprivoisés,
domptés parfois, nous ressemblons peut-être moins à deux entités cloisonnées
qui s'attirent et se repoussent violemment sans jamais se confondre.

Nous devenons un couple.

Un couple sans quotidien.

Et ça me manque.

Je me fais une raison en me disant que le quotidien tue la passion, et que je
ne saurais pas vivre sans passion, j'aime trop la violence des sentiments en
montagnes russes, tous ces remous qui me font vibrer et vivre intensément....
Puis aussi, malgré tout ce que je viens d'écrire, je ne veux pas d'une relation
24h/24, 7j/7, j'ai besoin de savoir que je suis chez MOI, je ne veux pas d'un
"chez nous".

Mais je trouve que 130 km entre nos "chez moi" respectifs, c'est
trop. Beaucoup trop. Si seulement...



Allez Juju! Allez ma belle! Après tout, tu le vois demain ton Amour!!!!!





*Photo Ultrarouge

Ouais... tu parles...
Pourtant j'étais motivée hein, y'a pas à dire... J'étais même allée à la pharmacie acheter des $*@# de nicorettes! Vous voyez, les abominables chouineugomes qui puent autant que la clope et qui coûtent pas moins cher. Mais bon... en sortant de la pharmacie... il me restait quelques cigarettes dans le paquet. Au prix où elles sont, j'allais tout de même pas les jeter hein! Donc il a bien fallu que je les fume. A contre-coeur. Si-si.
Ca c'était lundi.
J'ai jeté le paquet au soir, puisqu'il était vide. Puis les magasins étaient fermés, donc je me suis occupé l'esprit et les mains grâce à cette activité hautement enrichissante qu'est le tapissage. (Je vous en reparlerai sûrement de ce fameux tapissage, il hante mes jours et mes nuits)
Et vous devinerez jamais quoi... J'ai tenu bon!!!! pas une clope toute cette longue journée de mardi!!!! j'ai même réussi à ingurgiter un petit carré nicotiné (paski fallait vraiment là argh)
Mercredi, pareil!
Et aujourd'hui? Ben pareil! Sauf que j'ai même pas machouillé ma "dose"! J'aurais peut-être du... parce qu'à 15.30, en allant rechercher la demoiselle toute empailletée à sa fête de carnaval... ben euh... j'ai craqué voilà !!!
Miam!! quel bonheur! Une cigarette, une seule! Une seule à la fois s'entend puisque là je suis à la quatrième.
Bah on se tracasse pas hein, un petit accroc au début, c'est normal, ça arrive... allez, dès que j'ai fini le paquet, je m'y remets...
Juré!